SARL, acronyme de “Société commerciale à responsabilité limitée” est un statut juridique très convoité par les nouveaux entrepreneurs. Et pour causes, cette forme de société offre bon nombre d’avantages fiscaux.
Si vous souhaitez créer votre entreprise et vous voulez en savoir plus sur les bons et mauvais côtés de ce statut d’entreprise très commun. Vous êtes au bon endroit.
Dans cet article, nous vous proposons un tour d’horizon complet sur les avantages et inconvénients de la SARL, de quoi vous faire une idée dessus.
Petit rappel sur la SARL
La SARL est une forme de société qui comprend au minimum deux associés, qui ont des responsabilités restreintes selon leur capital investi.
Ce type de statut peut aussi être formé par un seul associé, qui peut être moral ou physique, mais on parle là plus d’une “SARL Unipersonnelle”.
Dans ce type de société commerciale, le capital social n’a ni plafond, ni seuil minimum. La répartition des parts entre les associées ne se fait pas équitablement. Celle-ci sera proportionnelle à l’apport investi par chacun.
Pour la création d’une SARL, comme toute entreprise, des démarches administratives liées à la rédaction des status et immatriculations sont nécessaires.
Selon la loi, toute activité dite “Licite” ou réglementaire peut être exercée par la SARL. À sa tête, un gérant doit obligatoirement être désigné, celui-ci est nécessairement une personne physique et peut être un associé ou non de la société.
Le gérant d’une SARL a aussi la lourde tâche de la représenter légalement.
Avantages de la SARL
SARL est un statut juridique de plus en plus utilisé en France par les créateurs d’entreprises, car il propose un tas d’avantages non négligeables.
Avant de vous lancer dans la création de ce type d’entreprise, jetez un œil sur ses nombreux bons côtés :
1 € suffit pour la création d’une SARL
Bénéficiant de conditions de créations plutôt flexibles, la SARL n’a aucune limite d’apport imposé par la loi. Vous serez donc libre de créer votre société à responsabilités limités avec un capital de seulement 1 €. Ce qui est un avantage non négligeable.
Rajoutant à cela, que ce statut permet un nombre d’associés tout aussi flexible, soit de 2 à 100 personnes.
Un encadrement sécurisant par la loi
Souvent, les créateurs d’entreprises hésitent entre deux statuts, la SARL et la SAS. La principale différence entre ces deux titres juridique réside dans le fait que les associées dans la SARL jouissent d’un encadrement légal plus renforcé, ce qui n’est pas le cas dans la SAS.
Autrement dit, les statuts de la SARL sont encadrées fortement par la loi, ce qui ne laisse pas de place à des flous de responsabilités (Dérogations ou autres). Les clauses des titres sont normées, ce qui protège chaque associé.
Alors que les statuts de la SAS eux se caractérisent par une plus grande liberté statuaire, qui permet à chaque associé de rédiger soi-même les clauses de leurs choix. Cela est en tout point risqué, si ces derniers ne sont pas biens informés sur les situations préjudiciables de l’entreprise.
Un gérant au statut flexible
Avoir un statut de gérant en SARL est avantageux en tout point. Minoritaire ou majoritaire dans les parts, ce titre permet de bénéficier d’un régime de salarié, soit profiter d’une sécurité sociale ainsi que d’une retraite.
Cerise sur le gâteau, le gérant de le société peut aussi être nommé en acte séparé, ce qui veut dire qu’il n’a même l’obligation d’être mentionné dans les statuts de la SARL. Ce qui permet à la société d’éviter de changer à chaque fois les statuts, dès qu’elle change de gérant.
Des avantages fiscaux
L’un des avantages non négligeable de la SARL, c’est bien évidement son régime d’imposition.
Par défaut, ce type de société est soumis à l’IS (l’impôt sur les sociétés). Mais, une SARL peut demander de passer à l’impôt sur le revenu pour une durée limitée de 5 années. Cela est très avantageux, car l’IR permet la déduction des déficits de l’entreprise directement sur l’imposition personnelle des associés.
Pour que la SARL puisse profiter de ce régime fiscal avantageux, celle-ci doit remplir certaines conditions :
- Le chiffre d’affaires de l’entreprise ne doit pas surpasser les 10 000 000 € ;
- La société ne doit pas comprendre plus de 50 employés ;
- L’activité de la SARL doit être agricole, libérale, industrielle ou commerciale ;
- La SARL doit être immatriculée de moins de 5 ans.
Une responsabilité limitée au montant des apports
Comme son nom l’indique, la SARL restreint la responsabilité de ses associés et actionnaires au montant de leur capitaux investis. Cela implique que chacun est libre de mettre le fonds qu’il souhaite dans la société, et n’est responsable qu’à sa hauteur.
Si la société rencontre des difficultés financières, les biens personnels des associés ne sont en aucun cas impactés, car leur patrimoine est dissocié de la SARL.
Inconvénients de la SARL
Après avoir passé en revu en détail les nombreux avantages de la SARL, il est temps de passer à ses points faibles. Découvrons-les sans attendre :
Une entrée pas sans difficultés pour les nouveaux associés
Bien qu’un SARL puisse avoir jusqu’à 100 associés, en entrer de nouveaux en cours de route n’est pas si simple. Toute nouvelle répartition des parts dans ce type de société doit obligatoirement être soumise à une procédure d’agrément très stricte
La SARL est donc une sorte de société relativement fermée, où le dialogue est plus que nécessaire pour que l’activité se porte bien. Alors que dans une SAS, la procédure en question est bien plus simple et les associés peuvent garder leur anonymat s’ils le souhaitent.
Un fonctionnement rigide
Comme nous l’avons mentionné plus haut dans l’article, la SARL dans sa gestion est encadrée par la loi. Bien que cela puisse présenter des avantages sécurisants pour les associés, cela ne reste pas sans faille.
Dans une SARL, les associés ne peuvent pas définir librement leurs statuts comme ils l’entendent. Même si la loi assure une certaine stabilité au sein de la société, cela peut dans certains cas être synonyme de rigidité.